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se trouverent à la cérémonie de l'ordre, neuf cents écus chacun. Les autres cent écus, reservez pour la réparation de l'eglise des Cordeliers.
Le 8, en l'assemblée de la police, fut ordonné que les bourgeois de Paris aumosneroient, à la concurrence de trois années, de ce qu'ils avoient coutume de payer par chaque semaine pour la subvention des pauvres. Ce qui fut executé; et ce, podr purger la ville d'un grand nombre de mendiants par les rues, faire travailler les valides, et nourir les invalides.
Le 10, le Roy assembla au Louvre plusieurs presidens et conseillers, le prevost des marchands, les echevins, et plusieurs notables»de Paris; et en la presence des cardinaux de Bourbon, de Vendosme, de Guise et de Lenoncourt, et de plusieurs seigneurs, leur fit entendre qu'il étoit en la résolution de faire la guerre à toute outrance à ceux de la nouvelle opinion, tant qu'il en eût le bout, qu'il esperoit avoir dans deux ans; et ajoute qu'il s'y vouloit trouver en personne, et mourir si besoin étoit. Surquoy Sa Majesté ayant fait une pause, sa harangue fut reçue avec l'acclamation d'un chacun. Pourtant le Roy, se tournant vers le* prevost des marchands et autres de Paris, leur demande, pour l'accomplissement de ses promesses, une subvention de six cens mil écus, qui seroient pris à rente, selon la taxe, sur les plus aisez bourgeois. A quoy ils perdirent la parole ; et s'en retournans tous fâchés, dirent qu'ils voyoient bien qu'à la queue gisoit le venin. [Il demanda encore une autre imposition de cent vingt mille écus, et six cent mille écus sur tout le royaume. ]
Le 20 janvier, le Roy fit venir pardevers lui au Louvre le president Le Fevre, et d'Àiigueschin son
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